L’origine du longboard classique
Il fut une époque où les longboard n’était pas « électrifiés », si si ça a existé, faites moi confiance ;). Le longboard est apparu dans les années 70 pour permettre aux surfeurs de s’entraîner quand la mer est calme. Le « longskate » (ancien nom de longboard) est plus rapide qu’un skateboard mais, moins maniable. Les deux ont été utilisés par les surfeurs, le skateboard pour améliorer la technique. Le longboard se rapprocher au plus proche des sensations rencontrées sur une planche de surf, notamment la gestion de la vitesse et de l’équilibre. Le phénomène s’est arrêté en 1980 avant de connaître un nouvel essor en 2010.
L’apparition de l’électrique
C’est en juillet 2012 que les premiers modèles électriques sont apparus sur le marché. Le phénomène a était tel qu’en 15 jours, tous les points de ventes étaient en rupture de stock. Depuis, le longboard c’est énormément démocratisé aux États-Unis et depuis peu, en Europe.
Le record de vitesse est actuellement de 130km/h avec un modèle électrique (imaginez-vous un peu à votre vitesse de croisière sur autoroute debout sur une simple planche à roulette), ce record est à comparer au 80km/h atteint avec une planche classique de « Downhill ».
Un transport bien pratique
Au-delà du temps qu’elles vous feront gagner, les longboards électriques offrent bien d’autres avantages !
– Les petits modèles ne souffrent pas trop de l’embonpoint lié à l’ajout du moteur et de la batterie. Ces modèles pèsent entre 4-5.5kg et ils sont tout à fait transportables à l’arrière d’un sac à dos.
– Le contrôle de la planche se fait avec une télécommande manuelle, très simple d’utilisation. A l’aide d’un joystick, on pousse vers l’avant pour avancer et on tire en arrière pour freiner, c’est d’une simplicité enfantine. Pour la direction, c’est simple il s’agit d’un skateboard, alors qu’il soit électrique ou non la manœuvre se fera avec votre corps et vos pieds. Certains modèles offrent plus de possibilités de contrôle (modulateur de vitesse, réglage du couple, activation des leds…).
– Les batteries sont batteries sont rechargeables.
– Enfin des modèles haut de gamme propose de récupérer l’énergie cinétique des phases de freinage pour recharger un peu les batteries.
Sélection de modèles en vente
Il en existe pour tous les goûts et tous les styles. Il vous en coûtera entre 190 à plus de 1 000 euros pour certain modèle :
– Bolt, c’est le modèle le plus petit et léger (4 kg), il fait la taille d’une planche de skateboard classique avec un moteur en plus, elle s’accroche parfaitement sur un sac à dos. On peut espérer atteindre 24km/h avec ce modèle. Le temps de recharge est d’environ 1h 30min. Attention, ce modèle reste fragile par temps de pluie. On le trouve en vente pour 230 $ soit 190 euros.
– In board M1, Plus grand qu’un « Bolt ». Le moteur n’est plus sous la planche mais dans chaque roue. On peut espérer atteindre 35km/h pour une autonomie de 11km avec la batterie pleine. Ce modèle de longboard est mieux conçu pour rouler par temps de pluie. Des leds ajoutées permettent une visibilité de la planche de nuit. Il y a 3 modèles proposés en vente selon votre niveau de maîtrise de longboard, le modèle plus avancé atteint la vitesse optimal mais est plus chère. Le prix de ces boards est d’environ 1 000 $ (800 euros).
– E glide, C’est le modèle tout terrain, avec ses grosses roues à crampons. La planche dispose d’une très grosse autonomie de presque 50 Km, avec une vitesse de pointe de 35km/h. Une chose qui est aussi impressionnante est la capacité d’accélération de l’engin. Il est en effet possible de passer de 0 à 35km/h en moins de 5 secondes. Attention toutefois à ne pas trop rouler dans du sable très doux. Certains commentaires font état que les roues patinent dans ce milieu. C’est l’un des longboards les plus lourds, le surplus de poids vient des batteries. Il n’y a en effet pas de miracle. Pour arriver à 50km il faut des batteries en conséquence. Le prix de l’E glide est d’environ 300 euros.
– Onewheel, est très particulier, on a qu’une seule grosse roue fixée au centre avec un trucks. Beaucoup d’équilibre est demandé pour manier cet engin. On peut le trouver pour 300 à 550 euros.
– Zboard, Plus intuitif que les précédents, le contrôle ne se fait pas avec une télécommande mais, à l’aide de capteurs de pression actionnable avec les pieds à l’avant et à l’arrière. Le contrôle reste simple, on appuie à l’avant pour accélérer et on appuie à l’arrière pour décélérer et freiner. Ce modèle atteint les 30 km/h pour une autonomie de plus de 35 km. On trouve ce modèle aux alentours de 500 euros.
Les défauts
Bien que très intéressants on retrouve quand même certains défauts par rapport aux versions « classiques » de longboard ou par rapport à d’autre moyen de locomotion :
– Le prix élevé, 1.5 à 3 fois le prix d’une classique – L’autonomie limitée, toujours penser à faire recharger la batterie et prévoir de petits trajets. – L’impossibilité de faire des figures, le poids et la fragilité empêchent les amoureux de free-style de pratique sur ce genre de modèles.
Origine USA
Ces modèles sont encore très peu répandues eu Europe. Ils commencent tout juste à être autorisé sur les pistes cyclables US. Actuellement, très peu de vendeur commercialisent ce genre de produits en France, le meilleur moyen de s’en procurer reste l’importation via Internet.
Un produit sécurisé mais pas sans risque
Des dispositions pour la sécurité ont été mises en place, notamment sur le contrôle de l’accélération avec une gâchette de sécurité à maintenir enfoncé pour autoriser l’accélération.
Néanmoins, certains modèles vendu librement atteignent des vitesses impressionnante et cela peut s’avérer dangereux, particulièrement pour les plus jeunes et les piétons.
Faites attentions à votre entourage et modérez votre vitesse sur les trottoirs, vous n’êtes pas seul.
Comme pour le longboard traditionnel, le port du casque est obligatoire, les genouillères sont vivement conseillées.